Bitcoin à miner : combien en reste-t-il vraiment ?

Stéphane

octobre 31, 2025

Pour aller à l’essentiel : Seulement 1,1 million de bitcoins environ restent à miner sur les 21 millions prévus, renforçant sa rareté. La perte de 20 % des bitcoins existants accentue cette rareté, tandis que la récompense de minage tombera à 1,5625 BTC en 2028. Une fois épuisé vers 2140, son modèle déflationniste garantit une valeur accrue.

Vous pensez qu’il reste encore beaucoup de bitcoin à miner ? En octobre 2025, environ 1,1 million de BTC attendent d’être extraits, mais la limite des 21 millions fixée par Satoshi Nakamoto se rapproche inexorablement. Tous les quatre ans, un halving réduit la création de nouveaux bitcoins. Le prochain, prévu en 2028, fera tomber la récompense à 1,5625 BTC. Par ailleurs, près de 20 % des bitcoins déjà émis seraient perdus (selon Chainalysis), accentuant la rareté du BTC. Découvrez comment ce processus, associé à l’arrêt total de l’émission en 2140, transformera la dynamique du réseau, désormais dépendant des frais de transaction pour rémunérer les mineurs et garantir sa pérennité.

Bitcoin à miner : combien en reste-t-il vraiment ?

En octobre 2025, 19,92 millions de bitcoins ont été extraits, laissant environ 1,1 million d’unités à miner. Cette limite de 21 millions, fixée par le protocole Bitcoin, garantit une rareté programmée. Malgré tout, le total réel pourrait ne jamais atteindre exactement ce seuil en raison d’arrondis dans le code, qui tronque les fractions de satoshis lors des calculs.

La limite immuable des 21 millions de bitcoins

Le protocole Bitcoin, créé par Satoshi Nakamoto, fixe une offre maximale inébranlable. Ce plafond de 21 millions de BTC assure une rareté numérique, similaire à l’or en physique. Pour mieux comprendre le fonctionnement du Bitcoin, consultez notre guide détaillé du BTC.

Le protocole Bitcoin limite l’émission à 21 millions d’unités. Une fois ce seuil atteint, aucun nouveau bitcoin ne sera créé, assurant ainsi sa rareté.

Le décompte actuel : bitcoins déjà en circulation

En octobre 2025, 19,92 millions de bitcoins sont en circulation. La création de nouveaux blocs, toutes les 10 minutes, réduit progressivement les récompenses de minage. Le dernier satoshi sera miné vers 2140, année où la rémunération des mineurs reposera uniquement sur les frais de transaction.

Les bitcoins perdus : une part significative à ne pas oublier

Environ 20 % des bitcoins existants pourraient être définitivement inaccessibles, selon une étude de Chainalysis en 2020. La perte de clés privées, les décès sans transmission des accès ou les erreurs techniques rendent ces actifs irrécupérables, accentuant la rareté réelle du réseau.

Comprendre le minage : comment les nouveaux bitcoins sont-ils créés ?

Le minage de Bitcoin valide les transactions et émet de nouvelles unités via un mécanisme de preuve de travail (Proof-of-Work). Selon Fidelity, les mineurs résolvent des problèmes mathématiques complexes pour sécuriser le réseau, tout en limitant l’offre monétaire.

La preuve de travail : un mécanisme sécurisé

Les transactions non confirmées sont regroupées en blocs. Les mineurs modifient un paramètre (nonce) pour résoudre un défi cryptographique. Le premier à trouver la solution valide le bloc, empêchant la fraude. La difficulté s’ajuste tous les 2016 blocs pour maintenir un intervalle moyen de 10 minutes entre chaque bloc.

La récompense de bloc : incitation économique

Les mineurs reçoivent deux types de récompenses :

  1. Une prime de bloc, divisée par deux. Depuis 2024, elle est de 3,125 BTC.
  2. Les frais de transaction des transferts inclus dans le bloc.

À l’atteinte des 21 millions de BTC (vers 2140), seuls les frais de transaction rémunéreront les mineurs. Le prochain halving, attendu vers 2028, réduira la récompense à 1,5625 BTC.

L’ajustement de la difficulté : un équilibre dynamique

La difficulté du minage s’adapte tous les 2016 blocs (environ deux semaines) pour stabiliser le temps de création à 10 minutes. Si la puissance du réseau augmente, la complexité du défi s’élève pour éviter une accélération excessive.

  • Validation des transactions et regroupement.
  • Sécurisation contre les doubles dépenses grâce à la preuve de travail.
  • Émission progressive selon le calendrier du protocole, avec un plafond à 21 millions de BTC.

À terme, les frais de transaction assureront la pérennité du réseau.

Le halving : le mécanisme qui programme la rareté du bitcoin

Qu’est-ce que le ‘halving’ et pourquoi est-il si important ?

Le halving est un événement programmé dans le protocole Bitcoin, divisant par deux la récompense allouée aux mineurs tous les 210 000 blocs minés, soit environ tous les quatre ans. Ce mécanisme limite l’offre totale à 21 millions de bitcoins, renforçant sa rareté au fil du temps. En réduisant progressivement les récompenses, il incite les mineurs à optimiser leur efficacité énergétique et pousse le réseau vers un modèle où les frais de transaction deviennent la rémunération principale, garantissant la pérennité du système une fois le plafond atteint.

Évolution de la récompense de bloc Bitcoin au fil des halvings

PériodeRécompense par bloc (en BTC)Événement
2009 – 201250 BTCLancement du réseau
2012 – 201625 BTC1er Halving
2016 – 202012,5 BTC2ème Halving
2020 – 20246,25 BTC3ème Halving
2024 – 20283,125 BTC4ème Halving

Source : Investopedia. Ce tableau montre la réduction programmée des récompenses, affectant la disponibilité des bitcoins sur le marché. Chaque halving diminue de moitié le flux de nouveaux bitcoins, influençant l’équilibre entre offre et demande.

Le calendrier : quand le dernier bitcoin sera-t-il miné ?

Le prochain halving est attendu vers 2028, réduisant la récompense à 1,5625 BTC par bloc. Selon le protocole, les derniers satoshis (unité minimale de 0,00000001 BTC) seront minés vers 2140, laissant environ 1,1 million de bitcoins à émettre d’ici 2025. Ce volume représente moins de 5 % de l’offre totale, soulignant une émission très lente. À cette date, les mineurs dépendront exclusivement des frais de transaction, un virage stratégique pour la sécurité du réseau. Les opérateurs de décalage binaire dans le code Bitcoin arrondissent les fractions de satoshis à l’entier inférieur, ce qui pourrait empêcher l’atteinte exacte des 21 millions théoriques.

Le minage de bitcoin aujourd’hui : une activité devenue industrielle

Du CPU aux ASICs : l’évolution technologique du matériel de minage

Le minage de Bitcoin a évolué de manière spectaculaire. Les premiers mineurs utilisaient des processeurs (CPU) avec une puissance limitée (environ 5 MH/s). Les cartes graphiques (GPU) ont ensuite permis des gains significatifs (200 à 600 MH/s), mais ont accéléré la centralisation du secteur. Les ASICs (Application-Specific Integrated Circuits) dominent aujourd’hui le marché. Ces machines, optimisées pour l’algorithme SHA-256, dépassent les 100 TH/s avec une efficacité inférieure à 0,5 W/Gh, contre 10 à 30 W/Gh pour les GPU.

Le coût de l’électricité : le facteur clé de la rentabilité

Pour un particulier en Europe, le coût de l’électricité et l’investissement initial dans un ASIC rendent le minage de Bitcoin à domicile économiquement non viable face à la concurrence industrielle.

En France, un tarif moyen entre 0,20 € et 0,28 € /kWh en 2024 rend le minage d’un Bitcoin coûteux (plus de 260 000 kWh nécessaires). Selon une étude de CoinGecko, ce coût varie fortement selon les pays. Les régions dotées d’énergies bon marché attirent les acteurs du secteur, tandis que des pays comme la Chine ont imposé des restrictions, repoussant l’activité vers des zones plus compétitives.

Les pools de minage : s’unir pour avoir une chance de gagner

Le minage individuel est devenu statistiquement irréaliste pour les particuliers. Les pools de minage mutualisent la puissance de calcul pour stabiliser les revenus. Les « shares » (parts) servent à mesurer la contribution de chaque mineur, avec des méthodes de répartition variées (PPS, PPLNS, PROP). Pour les novices, l’achat direct de cryptomonnaies reste une option plus accessible. Les grands pools, comme Foundry USA ou AntPool, contrôlent une part significative du réseau, illustrant la concentration croissante des ressources de minage. Une fois la limite des 21 millions de bitcoins atteinte vers 2140, les mineurs dépendront entièrement des frais de transaction.

L’avenir du minage : que se passera-t-il après 2140 ?

Au-delà de 2140, les mineurs Bitcoin seront rémunérés uniquement par les frais de transaction. La récompense de bloc sera tomber à zéro, limitant la masse monétaire à 21 millions.

La fin de la récompense de bloc et de l’émission monétaire

Le dernier bitcoin sera miné vers 2140. Les halvings, divisant la récompense par 2 tous les 210 000 blocs, l’ont réduite de 50 à 3,125 BTC. Cette rareté programmée limite l’inflation, mais le code pourrait empêcher l’atteinte exacte de 21 millions.

La transition vers un modèle basé uniquement sur les frais de transaction

Sans récompense de bloc, les mineurs dépendront des frais payés par les utilisateurs pour valider les transactions. La viabilité dépendra de l’adoption : une forte demande entraînera des frais élevés, assurant la sécurité du réseau.

Les enjeux pour la sécurité et la pérennité du réseau

Une baisse des frais pourrait pousser les mineurs à quitter le réseau, augmentant les risques d’attaques. À l’inverse, une « hyperbitcoinisation » stimulerait les frais, attirant plus de mineurs. Selon Jaran Mellerud : « Si les frais ne suffisent pas, on ne croit pas au Bitcoin. »

  • Fin des récompenses de bloc en 2140.
  • Rémunération basée sur les frais de transaction.
  • Dépendance au volume de transactions.

La communauté pourrait adapter le protocole d’ici 2140 (ex. contre les ordinateurs quantiques) ou revoir le plafond. Comme le souligne Pat White, « il peut se passer beaucoup en 120 ans ». L’équilibre entre sécurité et adoption scellera l’avenir du réseau.

Ce qu’il faut retenir sur les bitcoins restants à miner

Le Bitcoin dispose d’une offre maximale fixée à 21 millions d’unités. D’après les données disponibles, environ 19,92 millions de BTC avaient été minés au 2 octobre 2025, laissant moins de 1,1 million de bitcoins à extraire. Ce processus, rythmé par des halvings, divise la récompense de minage par deux tous les 210 000 blocs (environ 4 ans). En 2024, le gain est passé à 3,125 BTC par bloc, et le prochain halving en 2028 réduira ce montant à 1,5625 BTC. L’extraction du dernier bitcoin est estimée vers 2140, bien que la difficulté de minage puisse légèrement modifier ce calendrier. Par ailleurs, environ 20 % des bitcoins déjà minés sont considérés comme perdus (clés oubliées, adresses de brûlage), réduisant l’offre réellement en circulation.

  • Offre limitée à 21 millions : Le dernier bitcoin sera extrait vers 2140 selon un algorithme programmé.
  • Halving régulier : Le gain est divisé par deux tous les 210 000 blocs ; après 2028, 1,5625 BTC seront générés par bloc.
  • Évolution du minage : L’industrie est dominée par des acteurs professionnels utilisant des ASICs et des énergies bon marché.
  • Transition vers les frais de transaction : À partir de 2140, la sécurité du réseau reposera uniquement sur les frais payés par les utilisateurs.

Le nombre de bitcoins restants à miner, environ 1,1 million en 2025, souligne leur rareté programmée. Les halvings successifs et les bitcoins perdus (jusqu’à 20 %) accentuent cette pénurie. En 2140, la création s’arrêtera, laissant les frais de transaction assurer la sécurité, alors que l’industrialisation du minage marque un tournant irréversible.

FAQ

Comment les autorités fiscales surveillent les transactions en cryptomonnaies ?

Les administrations exploitent la transparence de la blockchain pour tracer les flux. En France, l’administration fiscale exige la déclaration des plus-values supérieures à 305 €, avec des prélèvements sociaux à 30 %. Les plateformes cryptos, soumises aux obligations KYC/AML, partagent les données des utilisateurs aux organismes compétents. Les outils d’analyse comme Chainalysis permettent d’identifier les patterns de blanchiment ou d’évasion fiscale. Les audits croissants en 2025 visent à encadrer les gains non déclarés, avec des amendes potentielles pouvant atteindre 10 % du montant dissimulé.

Quels sont les principaux risques associés au minage de cryptomonnaies ?

Le minage comporte des risques financiers, techniques et réglementaires (interdiction partielle dans certains pays). En 2025, la consommation énergétique suscite des critiques écologiques, poussant certains États à restreindre l’activité. Les fluctuations de la difficulté de minage, couplées à la baisse des récompenses post-halving, accentuent l’incertitude économique. Enfin, la centralisation croissante du hashrate vers des pools asiatiques soulève des préoccupations sur la décentralisation du réseau.

Quelle est la valeur actuelle d’un Bitcoin en euros ?

En octobre 2025, le cours du Bitcoin oscille autour de 95 000 €, avec une volatilité quotidienne pouvant atteindre ±5 %. Cette valorisation intègre les anticipations de rareté (halving 2028), l’adoption institutionnelle et les tensions géopolitiques. Les plateformes comme Binance ou Coinbase affichent des cotations en temps réel, influencées par le trading asiatique, américain et européen. Les investisseurs surveillent le Bitcoin comme actif refuge, avec une corrélation croissante avec les marchés traditionnels.

Quelle cryptomonnaie pourrait connaître une croissance exponentielle en 2025 ?

La projection X1000 implique une analyse risquée en raison de la volatilité intrinsèque des marchés. Les altcoins de couche 1 émergents (comme Solana, Avalanche) ou les projets de réseaux de couche 2 (Lightning Network, Stacks) présentent des potentiels, mais nécessitent une étude approfondie. Les jetons de prévente 2025, souvent associés à des innovations spécifiques (IA, Web3), attirent les spéculateurs, bien que leur adoption réelle conditionne leur succès. Le minage de Bitcoin reste un actif à croissance linéaire, tandis que l’innovation protocolaire (ordinals, inscription NFT) pourrait amplifier sa valeur indirectement.

Une personne a-t-elle réellement dépensé 10 000 bitcoins pour une pizza ?

Oui, en mai 2010, le programmeur Laszlo Hanyecz a échangé 10 000 BTC contre deux pizzas, correspondant à une valeur de 41 dollars à l’époque. Cette transaction historique, illustre la genèse de l’économie Bitcoin. Bien que perçue aujourd’hui comme un gaspillage vertigineux, cette opération symbolise l’importance des premiers échanges de valeur. Les 10 000 BTC équivaudraient à plusieurs centaines de millions d’euros en 2025, soulignant l’appréciation exponentielle de l’actif.

Quel investissement financier pour entamer le minage de Bitcoin ?

Le budget démarre à 2 500 € pour un équipement d’entrée de gamme, mais les modèles performants comme les Antminer S23 dépassent 10 000 €. À ces coûts s’ajoutent l’électricité (environ 0,10 €/kWh pour les sites optimisés), le refroidissement, et les frais de maintenance. Une installation domestique en France, avec un kWh à 0,25 €, rend la rentabilité improbable. Les opérations industrielles privilégient les régions à énergie bon marché, avec des investissements pouvant atteindre plusieurs millions d’euros pour des fermes de plusieurs mégawatts.

Quel temps faut-il pour miner un Bitcoin individuellement ?

Le minage individuel d’un Bitcoin est statistiquement improbable. En octobre 2025, chaque bloc génère 3,125 BTC, avec un temps de minage moyen de 10 minutes par bloc. Pour un particulier, la probabilité de valider un bloc seul est infime face à la concurrence des pools industriels. À titre d’exemple, un équipement type Antminer S23 produit environ 0,0008 BTC par jour, nécessitant donc plusieurs années d’activité pour atteindre un BTC. L’optimisation via des pools de minage reste impérative, avec partage proportionnel des récompenses.

Le minage de Bitcoin est-il légal dans les pays occidentaux ?

En France et dans la plupart des pays européens, le minage de Bitcoin est juridiquement autorisé. Toutefois, l’activité est soumise à un encadrement fiscal et réglementaire strict. Les revenus issus du minage doivent être déclarés aux impôts, avec application potentielle de l’impôt sur le revenu ou des plus-values. Des restrictions peuvent survenir dans des contextes spécifiques, notamment concernant l’utilisation d’énergie excédentaire ou dans les zones sensibles. Les États-Unis et les pays nordiques adoptent des positions variables, oscillant entre régulation stricte et encouragement des infrastructures vertes.

Le minage de Bitcoin reste-t-il rentable aujourd’hui ?

La rentabilité du minage de Bitcoin est aujourd’hui limitée aux structures industrielles. Conformément aux données de 2025, l’investissement initial dans des matériels spécialisés (ASIC) associé au coût de l’électricité rend ce processus économiquement non viable pour les particuliers en Europe. Les régions disposant d’énergies renouvelables bon marché, comme l’Amérique du Nord ou l’Asie centrale, dominent l’activité minière. Le calcul de rentabilité doit intégrer le hashrate global du réseau, qui a dépassé 1,034 ZH/s en septembre 2025, ainsi que la récompense actuelle de 3,125 BTC par bloc.

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